Ô monde choisis bien ton futur gouvernant !
Vois ce peuple qui meurt, frappé par la mitraille
D’un homme dont l’esprit visiblement déraille,
Et qui par son pouvoir assomme un continent !
Chaque siècle a son monstre, il est hallucinant
D’entendre de nouveau l’autorité qui braille ;
L’histoire avait pourtant fait tomber sa muraille,
L’Europe ayant promis un ciel plus avenant.
Et ce fou continue à forger son empire,
Tandis que le printemps, qui lentement soupire,
Éponge les sanglots de familles en pleurs.
Après avoir banni tout ce qui fut naguère,
On ne doit accepter que revienne une guerre,
Dont la triste semence est le poison des fleurs…
Annie