Merci à mon amie Maria pour cette sublime mise en page du tableau de ma maman.
Sous les feux de l’été
Mais où sont donc passés tous nos étés d’antan,
L’éclat de leur lumière,
Qui dorait la saison jusque dans son mitan
Et la rose trémière ?
Aujourd’hui c’est l’excès qui détruit les cultures,
Les jolis bois de pins,
Et même les logis du sol jusqu’aux toitures ;
Adieu pauvres lupins !
Aux feux de la saint Jean si nous brûlions nos ailes,
C’était que Cupidon,
Attisait sans compter les cœurs des demoiselles !
Ô le triste brandon !
Entendez-le gémir sous la dent d’une flamme
Qui lui dévore l’âme…
Annie Poirier