Un grand MERCI à mon amie de blog, Marie ( regard ) pour le prêt de sa sublime photo, le phare de Ploumanac’h !
Le chant des vagues
Je marche sur le sable en quête de silence,
Celui qui fait danser l’océan baroudeur,
Quand les flots brusquement maîtrisent leur ardeur,
Et que la vague enfin berce sa nonchalance.
Le clapotis de l’eau caresse les galets,
A la voix du grand large, étonnamment muette,
S’ajoute bien souvent le cri d’une mouette,
Avant qu’elle ne plonge au milieu des reflets.
Sur le sable en sueur, des crabes en déroute,
En marchant de travers regagnent leur rocher,
Que l’écume aussitôt s’amuse à dénicher
Dès qu’elle étale au loin son jupon qui froufroute !
Voilà que maintenant mes deux pieds font trempette,
Neptune s’est lassé de l’éternel refrain,
Il en veut plus encor, cymbale et tambourin,
Et pourquoi pas aussi l’éclat d’une tempête ?
Venant de l’horizon, la mer dans son galop,
Chahute un peu la vague et la sort de son rêve,
Il lui faut désormais se presser vers la grève,
Pour marier sa note au chant du matelot !
Annie